Trottinette en vacances : quelle assurance choisir ?

Les Nouveaux Véhicules Électriques Individuels (NVEI) se développent de plus en plus dans les capitales de plusieurs pays du monde. Parmi ceux-ci, la trottinette semble être la plus prisée de tous. Alors dans quelles conditions une trottinette doit être mise en circulation pour ne pas être surpris en flagrant délit de violation de la loi ?

Acheter une trottinette homologuée

La trottinette était à l’origine une planche à deux ou trois roues qui avance grâce aux impulsions permanentes d’un pied à terre et l’autre posé sur la planche. Depuis ces premières versions, la trottinette a beaucoup évolué. Aujourd’hui, c’est une planche à deux roues motorisée avec ou sans assistance électrique. Elle peut atteindre une vitesse maximale de 25 km/h, ce qui la classe parmi les Engins de Déplacement Personnel Motorisés (EDPM).

Une trottinette électrique ne peut donc pas être mise en circulation sans être homologuée et avoir une assurance trottinette. Vous devez alors vous assurer que l’entreprise chez qui vous achetez votre trottinette l’a faite homologuer auprès des autorités compétentes. Dans ce cas, elle doit avoir un certificat de conformité communautaire à jour. C’est le seul document qui prouve que votre engin est conforme à la réglementation en vigueur.

Souscrire une assurance responsabilité civile

Hormis l’homologation, l’assurance responsabilité civile reste l’autre condition indispensable à satisfaire avant de mettre votre trottinette sur la voie publique. Comme dans les cas des autres EDPM, vous courez de grands risques en mettant en circulation votre engin sans assurance trottinette. C’est donc important, une fois que vous êtes en possession de votre trottinette homologuée, de vous renseigner auprès de votre assureur pour cette option.

Au cas où votre assureur ne propose pas cette option, vous devez vous renseigner auprès d’autres maisons d’assurance auto. La garantie responsabilité civile couvre les dommages que vous pouvez causer à autrui en circulant avec votre trottinette. Mettre en circulation un engin motorisé sans assurance est passible d’une peine d’amende au minimum. Cela peut s’aggraver selon le niveau de dommages causés.

Souscrire des garanties complémentaires

Si la garantie responsabilité civile couvre les dommages causés à une tierce personne, elle ne protège pas le propriétaire de la trottinette des dommages qu’il peut subir. En cas de chute ou d’accident, les dommages matériels et blessures que vous subirez vous-même ne seront pas couverts. Pour bénéficier d’une telle couverture, vous devez étendre votre contrat d’assurance trottinette initial à des garanties supplémentaires.

Certaines structures d’assurance vous proposent des formules supplémentaires pour prendre en charge des cas de vol ou de casse de votre trottinette. Ces formules aussi peuvent permettre de vous prendre en charge en cas de blessures à votre niveau. Il s’agit de la formule garantie personnelle du conducteur. Vous avez aussi la garantie collision, incendie, vol ou autres dégradation comme formule à laquelle vous pouvez souscrire.

En somme, pour rouler en toute confiance sa trottinette, vous devez vous assurer d’en acquérir une homologuée et souscrire une assurance responsabilité civile. Ajoutez-y une souscription à des garanties supplémentaires pour vous couvrir en cas de dommages corporels.